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Le saïmiri : nouvelle star des animaux de compagnie

saimiri

Cet animal se nomme saïmiri (saïmiri sciureus du nom latin) ou singe-écureuil. Le singe-écureuil mérite son surnom, car il gambade à quatre pattes dans les arbres tout comme le petit rongeur des forêts. Saïmiri du nom latin veut dire « écureuil ».

Lorsqu’ils sont dans leur élément, ces singes arboricoles mènent une vie agréable, car ils peuvent se garer d’un bond ; ils ont vraiment toute la souplesse requise pour être appelés singes-écureuils.

Les Saïmiri ou Singe-écureuil sont des singes de tailles assez petites allant de 30 à 50 cm sans compter la longueur de la queue. Leur queue peut atteindre 50 cm, elle est poilue et de même couleur que le reste du pelage.

Les saïmiris vivent en Amérique, plus précisément dans les forêts tropicales chaudes et humides de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud. Ces NAC (ou nouveaux animaux de compagnie) s’étendent du bassin Amazonien jusqu’à la cordillère des Andes où ils accèdent à une l’altitude de 2150 m. Ils vivent dans le berceau des grands arbres, à 30 ou 40 m du sol.

Les saïmiris visitent aussi les berges des fleuves là où la voûte des arbres descend se mêler dans un fouillis de lianes. Ils ne descendent quasiment jamais au sol, seulement pour s’abreuver et à moins d’être trop nombreux. Les nouveau-nés se nomment aussi saïmiri.

Un saïmiri vit en captivité environ 23 ans. Un groupe de singes-écureuil peut compter jusqu’à une centaine d’individus. Ils ont même un ordre bien précis pour se promener : les juvéniles, placé en tête, sont suivis des mâles et des femelles adultes, les mères chargées de leur petit restent à l’arrière et ferme le bal.

Ces primates prennent toujours des chemins réguliers. Lorsque le passage d’un arbre à un autre paraît trop périlleux, un seul animal s’y engage. Il n’y a aucun conflit territorial. Ils se mêlent même aux singes capucins à la recherche de nourriture. Ce sont des singes très intelligents.

Le saïmiri n’est pas très causant, c’est à peine si de l’aube au crépuscule, il donne quelques sifflements. Le besoin de s’interpeller, il le fait avec de petits cris aigus et brefs. À la différence d’autres singes, il cherche à ce que sa présence passe inaperçue, et il évite avec précaution les zones habitées par les humains.

C’est un animal diurne. Au lever du jour, à son réveil, il reste léthargique par la fraîcheur nocturne et il lui faut un temps assez long pour retrouver la vivacité de ses mouvements qui fait de lui un des meilleurs acrobates de la forêt vierge. Les saïmiris mangent principalement des fruits et des insectes, mais ils peuvent manger aussi des mollusques, des grenouilles arboricoles, des araignées, des graines et même de petits oiseaux. Ils sont omnivores. Ces primates utilisent toujours les mêmes voies de passage dans leurs quêtes de nourriture.

La tête du saïmiri est bien développée : de tous les primates, c’est celui dont le cerveau est le plus lourd par rapport au poids du corps proportionnellement, deux fois plus que chez l’homme!!!

Les bébés saïmiris sont soignés par d’autres femelles que leur propre mère!!!

Chez les saïmiris, contrairement à ce qui se passe chez la plupart des primates, il n’y a pas de toilette réciproque : chacun doit se nettoyer soi-même. Et les saïmiris s’y appliquent, peignant avec soin leurs épaules avec leur orteil et le reste de leur corps avec leurs mains. Ils urinent soigneusement sur leur queue et l’imprègnent bien des deux mains. Ils s’enduisent régulièrement le pelage de substances à odeurs fortes et d’urine : c’est leur façon de proclamer leur identité!!!

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